Le R6 de Keestrack chez Movarec
Le groupe Monseré, dont le siège social se trouve à Ingelmunster près de Courtrai en Belgique, emploie 20 collaborateurs en tout. La société Monseré, dont les travaux de terrassement et de démolition forment l’activité principale, a été fondée par Davy Monseré en 1994. Avec son propre service de transport : Movatrans, et son propre service de recyclage : Movarec, la société est devenue un fournisseur interrégional de services pour les travaux de terrassement, les travaux de démolition et le recyclage des matériaux de construction, des déchets de démolition et des matériaux organiques. Sous la direction de Jurgen Monseré, Movarec est en charge du recyclage des déchets de construction et de démolition sur les chantiers de Monseré et pour les projets des clients. La société de recyclage exploite également un chantier de concassage pour les gravats de construction, le bois de type A et B et les déchets verts pour la ville de Furnes en Flandre occidentale, non loin de la côte. En tout, l’entreprise traite jusqu’à 600 000 t/an de déchets de construction avec l’aide de 6 collaborateurs. Sur le chantier de concassage dont la superficie atteint presque 1 ha, environ 70 000 t de granulats de haute qualité sont produits pour le recyclage. À la fin de l’année dernière, Movarec a remplacé son concasseur à percussion de 70 t par une exécution diesel-hydraulique du R6 de Keestrack. Grâce à l’équipement complet avec un précrible à 2 étages et un module de post-criblage à 2 étages avec recirculation des matériaux surdimensionnés. L’installation est équipée d’un concasseur extrêmement efficace de la série 1300 (ouverture d’entrée 1300 x 970 mm, rotor de 6100 kg) pèse en tout à peine plus que 61 t. Contrairement à son prédécesseur chez Movarec, la nouvelle machine peut être transportée sur un semi-remorque à plateau surbaissé sans démontage du module de post-criblage. Cet avantage permet d’améliorer la mobilité, de réduire fortement les temps d’arrêt et de garantir ainsi la rentabilité du grand concasseur d’une capacité de 300 t/h même pour des volumes de traitement moyens. Fin 2016, Keestrack a proposé son propre aimant au-dessus de la courroie en néodyme qui fournit de meilleures performances de séparation, malgré une exécution beaucoup plus légère. Avec un poids d’à peine 1200 kg, le nouvel aimant en néodyme est environ 400 kg plus léger que le modèle conventionnel en ferrite, ce qui permet de diminuer fortement le poids de transport de toute l’installation. Avec 750 G pour une distance de 300 mm, la force magnétique est environ 3 fois plus élevée, ce qui permet une séparation efficace même en cas de grande distance par rapport à la bande de transport. Les aimants en néodyme disposent d’une lubrification pour toute leur durée de vie et ne nécessitent donc pratiquement aucun entretien. Toutes les fonctions des agrégats en option à entraînement hydraulique ou électrique peuvent être commandées à distance. De même, le nouveau séparateur pneumatique de Keestrack peut avoir un entraînement hydraulique ou électrique aussi bien dans des concepts d’entraînement conventionnels qu’hybrides. Un an après la livraison du R6 de Keestrack, Jurgen Monseré se montre très satisfait. En plus de l’exploitation élevée grâce à son concept de transport flexible, l’installation convainc par un moteur diesel Volvo et un entraînement à détection de charge. Même avec des matériaux de départ lourds, avec une teneur élevée en béton, les performances sont de 120 t/h pour un granulat de 0/20 et de 200 t/h pour un granulat de 0/40 avec une consommation de carburant documentée en pleine charge de 50 à 60 l/h.
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