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Un marché à reconquérir
Déclassé par BMW et Audi dans un segment que Mercedes-Benz a pratiquement inventé en introduisant le ML en 1998, le temps était venu pour la marque de Stuttgart de passer à l’attaque afin de reconquérir le marché des VUS. D’entrée de jeu, le plan de Mercedes-Benz a consisté à rebaptiser l’ensemble de ces VUS à partir des berlines dont ils sont dérivés. Ainsi, le GLA est le prolongement de la berline CLA, le GLE de la Classe E et le GLS de la Classe S. Quant au GLK, il devient le GLC pour identifier ses liens consanguins avec la Classe C avec laquelle il partage sa plate-forme. Les stylistes ont aussi profité de l’occasion pour insuffler un look plus dynamique à une carrosserie qui était devenue vieillotte par rapport aux dernières créations de Mercedes-Benz. Au chapitre des ventes, le défunt GLK n’a pas connu le même succès que ses rivaux BMW X3 et Audi Q5 qui sont produits annuellement à environ 150 000 unités. Dévoilé en 2008 en Europe et en 2010 en Amérique du Nord, le GLK s’est écoulé à seulement 650 000 exemplaires de par le monde. Plus petit et moins confortable que ses rivaux teutons et les modèles américains comme les Lincoln MKC et le nouveau Cadillac XT5, les jours du GLK étaient comptés depuis le lancement de son petit frère GLA l’an dernier. L’arrivée du GLC devrait permettre à Mercedes-Benz d’augmenter ses parts de marché, surtout qu’une toute nouvelle Classe C familiale vient épauler les GLC et GLA dans les salles d’exposition de Mercedes-Benz en 2016. La Classe C Wagon donnera la réplique aux BMW Série 3 Touring et Volvo V60. Face à cette avalanche de nouveautés, il est assuré que les acheteurs de Mercedes-Benz auront l’embarras du choix. Un habitacle cossu À l’intérieur, les habitués de la dernière Classe C ne seront pas dépaysés par le tableau de bord du GLC qui est quasiment identique à celui de la berline avec ses 3 bouches de ventilation en plein centre et le gros boudin du volant à base plate. La présentation est somptueuse, l’ergonomie est réussie et les matériaux sont de belle facture. La sellerie en cuir est accueillante et les garnitures qui mêlent le métal brossé et des boiseries authentiques sont fort élégantes et agréables au toucher.
Par contre, il y a quelques irritants dont le design de l’écran ACL qui semble s’inspirer des premières tablettes Android. Non rétractable et bien en vue aux yeux des passants, cet écran lance une invitation aux voleurs! Quant au système multimédia, la combinaison d’un pavé tactile et d’une mollette directionnelle sur la console complique le fonctionnement de certains accessoires, mais on s’habitue vite si on a des prédispositions pour les jeux vidéo! Sophistiqué, le pavé tactile permet d’utiliser les doigts tout comme sur une tablette pour balayer l’écran, le pincer pour agrandir l’image et écrire à la main. Un quatre cylindres
Plus tard en 2016, un GLC 250d animé par un L4 turbodiesel devrait être inscrit au catalogue. Quant au modèle hybride branchable à venir, le GLC 350e, il combinera un L4 à essence de 2,0 l et un moteur électrique pour une puissance combinée de 320 chevaux. L’autonomie annoncée est de 34 km en mode tout électrique. Sur la route
Un autre point fort du GLC comparativement au GLK est sa douceur de roulement. La souplesse des éléments suspenseurs et l’accroissement de l’empattement lissent les imperfections de la chaussée comme nul autre véhicule de sa catégorie. De même, le silence de roulement fait des progrès importants grâce à une insonorisation plus poussée et des pneus de série à profil plus haut sur le modèle de base. Pour rehausser la tenue de route et l’apparence du véhicule, l’ensemble AMG comprend des pneus à profil bas et une suspension plus ferme.
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